28/02/2006
Premières violettes !
10:03 Publié dans Fables & poèmes | Lien permanent | Commentaires (2)
23/02/2006
Promeneur va, cours, vole à La Gardiole !
Le massif de la Gardiole comporte un joyau : l'abbaye de Saint-Felix-de-Montceau que l'on rejoint par une petite route qui part du centre de Gigean, village situé sur la N 113 à 15 km au sud ouest de Montpellier.

L'abbaye, tel un vaisseau de pierre se dresse sur les flancs du massif dans une mer de garrigue. Fondée au tout début du XII ème siècle par des moniales, elle fut tour à tour cistercienne puis bénédictine. Malgré les atteintes du temps et des hommes qui s'en sont servis comme pierrier après son abandon au XVIème siècle ,suite au recul de la foi, les ruines restent imposantes.Elles comprennent deux églises l'une, la plus petite, qui date de la fondation et l'autre plus majestueuse, qui est de l'époque gothique.


Le groupe de bénévoles qui a entrepris sa restauration a récemment recréé « l'herbularius », jardin de plantes médicinales appelées « simples » qui occupait traditionnellement une grande place dans les abbayes et atteste des connaissances médicales des ordres monastiques.

Ce site est magique et comme l' y invite l'une des pancartes plantées en ce lieu où sont inscrites des paroles de sagesse : « promeneur, arrête toi un peu, repose toi, pense à toi et tu seras le maître de ta vie. Ne cours pas après elle, mais profite du jour présent. »


Pour vous imprégner pleinement de la beauté des lieux, parcourez ensuite les routes forestières du massif à pied ou en VTT qui offrent, selon leur orientation, des panoramas magnifiques sur la Méditerranée, les Pyrénées où les Cévennes. Pour ce faire, le mieux est, après la visite de l'abbaye, de poursuivre par la route empierrée qui gavit le massif pour aller se garer au sommet près de grandes antennes . A partir de ce point 20 à 30 km de chemins sont à vous.Pour vous orienter munissez vous de la carte IGN Top 25 2743 ET Montpellier/Palavas les Flots.


NB: Le massif de la Gardiole est menacé par un projet de méga-décharge qui le défigurerait et serait une source de nuisances pour les villages environnants. Si vous aimez cet endroit, apportez votre soutien à l'association qui s'oppose au projet en allant sur ce site Les Gardiens de la Gardiole.
15:55 Publié dans tourisme | Lien permanent | Commentaires (5)
21/02/2006
L'arbre qui danse
Dans un square de mon village caché derrière une chapelle, trône un arbre curieux ou plutôt devrais je dire une arbre curieuse en raison de sa chevelure de branches noueuses et ébouriffées qui donne l'impression qu'elle tournoie sur elle même comme une danseuse de flamenco. Et de fait, je pense que la danse de cette arbre n'est pas perceptible à l'oeil humain. Car cette danse s'inscrit dans un temps différent du notre.. C'est une danse infiniment lente que l'on pourrait capter en prenant pendant plusieurs années, chaque jour, une photo de l'arbre et en les projetant ensuite en continu. On verrait alors l'arbre danser, comme l'on voit dans certains films des fleurs germer et fleurir en accéléré.
(feuilleter l'album ci-contre pour la voir danser)
21:25 Publié dans Divagations | Lien permanent | Commentaires (1)
17/02/2006
La grammaire est une chanson douce...
Vous n'avez certainement aucune nostalgie des cours de grammaire qui vous ont été généreusement dispensés à l'école primaire et vous prêterez sans doute un oeil distrait à mon conseil de lire "La grammaire est une chanson douce" d'Erik Orsenna. et sa suite « Les chevaliers du Subjonctif »! Pourtant vous auriez tort , car lire ces livres c'est faire un désopilant et déroutant voyage dans le royaume des mots !
Vous découvrirez le mystère de leur création et de leur disparition en suivant les périgrinations de Jeanne et de son insupportable frère Thomas dans l'île étrange où ils sont arrivés suite à un naufrage. Vous suivrez en riant à gorge déployée leurs démêlés avec madame Jargonos, inspectrice d'académie et le dictateur Nécrole qui ne veut garder que les mots nécessaires au règlement des affaires. Vous les suivrez ensuite dans l'Ile des subjontifs, ces dangereux révolutionnaires qui veulent changer le monde !
Quand on a lu ces livres on caresse d'une langue plus douce les mots que l'on prononce ! Car "les mots sont de petites bêtes sentimentales. Ils détestent que deux êtres humains cessent de s'aimer......Pour eux, le désamour c'est du silence qui s'installe sur Terre. Et les mots haïssent le silence"
NB: Ces livres ont été publiés, le premier, par le Livre de Poche (n° 14910) et le second par les éditions Stock.
16:16 Publié dans Bonheurs | Lien permanent | Commentaires (1)